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 Georgiana ♣ No one decides my fate but me.

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Georgiana ♣ No one decides my fate but me. Empty
MessageSujet: Georgiana ♣ No one decides my fate but me.   Georgiana ♣ No one decides my fate but me. EmptySam 22 Déc - 11:50

Qui suis-je ?

Je m'appelle Georgiana Crossman et suis né(e) le 21 juin 1831 à Histon, je suis donc agé(e) de vingt ans. Je suis une jeune fille à marier, et j'appartient donc au milieu très aisé. Pour ce qui est de mes sentiments, bien que je n'aime pas en parler ainsi, je suis statut. Je fais parti des Happy and Successful. Mon visage? Il s'agit de Charity Wakefield trouvé sur Pumpkin. Pour finir, si je devais me comparer à un personnage de fiction, je choisirais certainement Elizabeth Bennet et Emma Woodhouse.



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Moi c'est ton pseudo, et j'ai ton âge irl. J'ai connu Pride and Prejudice grâce à forum / site / personne, et en règle général, je serais présente X jours/7. Mon personnage est un personnage inventé /scénario, et je ne partirais pas sans dire mot de la fin

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Georgiana ♣ No one decides my fate but me. Empty
MessageSujet: Re: Georgiana ♣ No one decides my fate but me.   Georgiana ♣ No one decides my fate but me. EmptySam 22 Déc - 11:50



Everyone
has a story to tell


Il était unanimement reconnu auprès de leurs voisins et amis que le mariage de Mr et Mrs Crossman n’était pas ce que l’on pouvait appelé une heureuse union. Bien sûr, de cela, personne ne parlait, mais il suffisait de les voir tous deux pour le comprendre. Ceci dit, cette situation n’avait rien d’exceptionnel. Après tout, les unions fondées sur la fortune et la raison étaient courants, et, du côté de la fortune, il fallait bien admettre que le couple était parfaitement pourvu : elle était aristocrate, lui un prospère propriétaire terrien. A Histon, et même dans la région, ils occupaient une prestigieuse position, ce qui enchantait Mrs Crossman, amatrice de grandes réceptions ainsi que de tous les avantages que la société pouvait lui offrir. Les deux époux étaient l’un et l’autre si différents que l’annonce de l’arrivée d’un enfant fut une nouvelle qui aurait presque pu passer pour surprenante. Fort heureusement, ce premier né était un fils. La succession du domaine était assurée, et ses parents étaient libres de mener leur existence, chacun de leur côté.
Nul ne s’attendait à l’arrivée d’un second enfant, d’autant plus près de dix ans plus tard. Cela était-il le signe d’un changement dans les relations entre époux ? La vérité était toute autre, et, si elle put être supposée par des racontars, jamais personne ne put savoir avec certitude ce qui s’était réellement passé. Tout avec commencé avec Mary Morton, une jeune servante nouvellement engagée à Edenhall. Elle était aussi impertinente que jolie, et elle possédait un charme qui avait le don de plaire aux hommes, un charme auquel le maître des lieux succomba brièvement. Cette aventure passagère aurait pu demeurer secrète si la jeune femme n’était pas tombée enceinte. Blessée, Mrs Crossman ne put faire autrement qu’agir pour protéger la famille du scandale qui ne manquerait pas de les éclabousser si jamais l’affaire venait à s’ébruiter. Ils n’avaient pas le choix : ils devaient l’éloigner elle, ainsi que la servante durant le temps de la grossesse. On prétexta que la digne épouse s’était aperçue de sa grossesse et avait décidé de se reposer à la campagne à cause de la fragilité de sa condition.

Après l’accouchement, Mary fut grassement payée pour son silence, et celle qui se ferait passer pour la nouvelle mère rentra avec le nouveau-né, une petite Georgiana. Il fut décidé que le secret ne serait plus jamais prononcé par personne, et que même la fillette ne devrait jamais être au courant. Mrs Crossman dut ravaler toute sa rancoeur et s’occuper d’elle comme si elle avait été sa propre fille. Mais, alors que cette dernière n’avait que deux ans, le père de Gregory et Georgiana mourut. Sa veuve, dévorée par la rancoeur, négligea l’éducation de la fillette. Elle ne nourrissait pas que de l’indifférence à son égard, non : elle la haïssait et ne voyait en elle que le fruit de son humiliation. Elle le lui manifestait dès qu’elle le pouvait, et le reste du temps ne supportait pas de l’avoir sous les yeux. Sans son frère pour la protéger, les choses auraient pu être bien pire. Sa mère semblait ne vivre que pour le jour où elle pourrait s’en débarrasser, ce qu’elle finit par faire d’ailleurs en l’envoyant dans l’une de ces froides et dures pensions londoniennes, alors qu’elle n’avait que neuf ans. Après avoir vécu toute sa vie à la campagne, plus ou moins livrée à elle-même, il lui fallut obéir à des règles et vivre dans un endroit sombre au coeur d’une ville bruyante et sale. Elle fut extrêmement malheureuse les premiers jours et souhaitait plus que tout rentrer chez elle, malgré sa mère. Elle n’avait également jamais été contrainte d’étudier quoi que ce soit, et les bonnes dispositions qu’elle avait pu avoir n’avaient jamais été entretenues. Au début réfractaire à l’apprentissage, elle tomba par bonheur sur des enseignantes qui surent tirer à profit ses qualités intellectuelles et lui donnèrent le goût de l’apprentissage et du développement de ses capacités intellectuelles. D’une enfant mal dégrossie, elle devint une fillette aussi accomplie que l’on peut l’espérer en à peine quelques mois. Elle grandissait et promettait de devenir une jeune demoiselle tout-à-fait charmante.

A l’âge de douze ans, elle subit une épreuve supplémentaire qui l’anéantit presque : son frère quitta l’Angleterre pour s’établir en Amérique. Ce ne fut que bien plus tard qu’elle comprit pourquoi exactement. Ce qu’elle savait à l’époque, c’est que le seul soutien qu’elle possédait au sein de sa famille s’en était allé, et qu’à présent, elle était seule. Sa seule consolation résidait dans les lettres qu’elle lui écrivait et recevait de lui. Fort heureusement, il lui restait les élèves de son pensionnat, parmi lesquelles elle avait noué de réelles amitiés. La petite sauvageonne qu’elle était en arrivant n’était plus, et s’était peu à peu muée en une ravissante jeune fille. Ces années furent éprouvantes, mais forgèrent son caractère et lui permirent de s’affirmer. Elle en sortit à l’âge de dix-huit ans, et eut alors tout le loisir de profiter de la société londonienne. Refusant de retourner chez sa mère, qui ne le désirait sans doute pas davantage, elle demeura à la capitale chez l’une de ses cousines. Elle n’était sans doute pas la plus belle parmi le cercle qu’elle fréquentait, mais elle avait du charme, beaucoup de charme et attirait bon nombre de prétendants, qu’elle dédaignait tous les uns après les autres. Elle aimait la liberté que lui accordait sa fortune, et n’envisageait pas le mariage dans l’immédiat, lui préférant l’indépendance. Souvent choquante dans ses propos et attitudes, elle semblait n’avoir peur de rien ni de personne. A une autre époque, nul doute qu’elle aurait fait une redoutable politicienne ou femme d’affaires.

Malheureusement, sa mère était bien décidée à tirer profit d’une manière ou d’une autre de celle qu’elle avait toujours considérée comme une charge. Elle la fiança donc de force à un gentleman ennuyeux comme la pluie, deux fois plus vieux qu’elle, et aux idées particulièrement rétrogrades. Elle savait qu’avec lui, elle n’aurait pas la moindre chance de connaître le bonheur et était bien décidée à faire annuler ses fiançailles d’une manière ou d’une autre. Mais elle n’en eut pas le temps : à peine avait-elle atteint l’âge de vingt ans que sa mère tomba terriblement malade. Elle retourna alors à Histon afin de rester à son chevet et écrivit à Gregory, lui recommandant de revenir le plus rapidement possible. Tentant d’oublier toute la rancoeur qu’elle éprouvait, Georgiana veilla sa mère du mieux qu’elle le put, jusqu’à un soir, où cette dernière eut des paroles particulièrement cruelles à son encontre, lui avouant brutalement le secret qui entourait sa naissance. Le lendemain, elle succomba à la maladie. La jeune fille resta ensuite à Edenhall et dut gérer le domaine seule, dans l’attente de l’arrivée de son frère...

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