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 Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.

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MessageSujet: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptyVen 17 Aoû - 19:35

Edward & Bartholomew

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Il n’y a pas à dire, Histon et ses alentours me plaisent beaucoup. Il n’y a pas de comparaisons possibles avec York, et cela me semble encore moins possibles avec les terres d’Amériques. C’est tout simplement un lieu qui me plait, ce genre de lieu que l’on appelle « la maison » avec un sourire un peu naïf, mais qui pourtant s’avère véridique. Je ne dis pas ça parce qu’il s’agit de mon pays et que j’y ai aussi bien installé ma demeure que mes chevaux. Non, c’est bien plus profond que ça. Je m’y sens bien. Mieux que je ne l’es jamais été, comme si cette terre me promettait maintes choses et qu’elle me les révélerait au fil du temps.
Alors, je suis heureux. Terriblement heureux et ce malgré ce manque flagrant que la présence d’une certaine demoiselle me fait ressentir. C’est étrange comme la présence de quelqu’un, ou dans mon cas, son absence, peut vous faire vous sentir tout autrement. Mais qu’importe…
Je tente alors de me convaincre qu’elle n’est pas le centre de ma vie, que je ne l’ai rencontré qu’une seule et unique fois. Que malgré l’attirance que j’ai pour elle, je dois cesser de penser à ses manières, à ses doux visages, à cette poitrine qui se soulève régulièrement et qui semble palpiter à chaque fois qu’elle se met à rire. Et ce rire… Diable soit cette jeune femme. Diable sois mes pensées qui se tournent à chaque fois vers elle, alors que je devrais gouter au plaisir des courses hippiques qui se déroulent non loin de nous.

Voilà par trois fois que la poussière de la piste s’élève, et jamais je n’ai levé mes jumelles jusqu’à mes yeux pour en scruter le vainqueur. Je n’ai pas même écouté ce que disait le héraut un peu plus bas. Alors c’est une gifle mentale que je m’envoie. Je chasse d’un revers mes pensées lubriques et inconsidérées. C’est un mal pour un bien. Mes yeux se lèvent, et je peux voir que le monde s’est réuni. Plus proche des barrières, admirant le jockey qui reçoit son prix et sa gerbe de fleurs. Le cheval broute non loin de là quelques herbes pourtant déjà coupée à raz.
Puis on passe à autre chose. Les gens s’écartent et le héraut reprend ses commentaires, annonçant les participants de la prochaine course. Peut-être la plus intéressante de la journée. Tout du moins à mon goût. « Et sur la ligne de départ l’on trouve le champion des champions, The Dreamer, c’est encore un jeune cheval, mais il ne fait aucun doute qu’il a encore un grand avenir sur la piste de notre hippodrome et gageons qu’un jour il ira jusqu’à Londres. ». Londres ?! Ca n’était pas la porte à coté, mais assurément ce qu’il se faisait de mieux en matière de course hippique mais aussi de renommée pour des chevaux de courses.
A dire vrai, je n’y connaissais pas grand-chose. Je n’avais jamais élevé de chevaux pour qu’ils fassent la course, je faisais bien plus dans le dressage que dans le galop. Mais pour The Dreamer ça avait été différent, l’idée ne venait pas de moi, mais de Edward Wentworth. Un homme que j’avais rencontré à Histon et avec qui j’avais plus que sympathisé. Nous étions amis. Collaborateur. Et à présent heureux propriétaires d’un cheval de courses absolument parfait et très prometteurs.

Pendant que l’homme continuait à s’égosiller dans son cornet afin de se faire bien entendre, je prenais le parti de me redresser. A la recherche de cette chevelure blonde si caractéristique et du grand bonhomme qu’il était. Avouons-le, il n’était pas du genre passe-partout, et au milieu des chapeaux de tulles ou autres voilages il faisait un peu tache. Pourtant, il avait tout de l’aristocrate. Comprenez par-là les manières et l’ascendance, tout ce que moi je n’avais pas. Mais peu importait, il n’y avait pas lieu de jalouser cet homme puisqu’il était mon ami… Et puis je ne lorgnais absolument pas sur ce que pouvait posséder les autres, trop heureux d’avoir ce que je possédais.
Je le vois, et d’un pas pressé je me fraye un chemin au travers de la foule qui se refait compacte alors que la course menace de commencer sans que je puisse la voir. La chose n’est pas simple, quelque dames me lancent de vilains regards, mais qu’importe, je leur offre un humble sourire en guise d’excuse tout en continuant mon chemin. Puis j’arrive enfin à destination, ma main se pose sur son épaule en toute amitié. « On vient admirer les prodiges du nouveau chouchou de ces dames ?! ». L’humour se fait entendre dans ma voix, mais pour dire vrai, je suis bien plus inquiet pour la course qu’excité. Je ne voudrais en aucun cas que l’animal se blesse sur la piste ou perde toute crédibilité aux yeux de la foule avide de victoires et de champions.



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Gregory M. Crossman
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je ne me sens pas en humeur, ce soir, de m'occuper des demoiselles qui font tapisserie.

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MessageSujet: Re: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptySam 18 Aoû - 17:43

[color=brown]Se rendre au champ de course n’était pas chose aisée. Les chevaux devaient parcourir parfois pas mal de kilomètres afin de se rendre à leur lieu de course. Le train faisait donc office de moyen de transport. Hors de questions cependant de laisser l’étalon prendre le train sans lui. Il le savait, il était un peu trop sur ses gardes, mais the dreamer était toujours moins nerveux en sa présence. Surement parce qui l’avait vu naitre et qu’il avait passé de nombreuses heures en sa compagnie. Car bien que la plupart des hommes de son rang ne se salisent pas les mains, ce n’était pas le cas d’Edward. Il s’occupait bien souvent des soins de l’étalon et il ne laissait personne s’en occuper si ce n’est son Lad particulier. L’étalon était donc traité comme la dernière des merveilles mais il le méritait. Dreamer descendit du train avec nonchalance. Il ne payait pas de mine. C’était un petit cheval, son côté mustang sans doute, mais il avait ce regard qui le rendait presque mystique. Au pas il semblait cependant loin d’être un cheval de course. Il était lent, observer les alentours en prenant bien le temps d’attraper des brins d’herbes par si et par là. Edward le laissait faire, les champions sont souvent particuliers, le vexer aurait sans doute une bien mauvaise idée. L’étalon regagna son box … une heure plus tard, Edward le retrouva endormi de tout son long. Le changement ne l’avait pas effrayé et le bruit ambiant semblait finalement bien peu l’intéresser. Edward ne pariait pas souvent mais sur The Dreamer, il venait de parier 200 livres, sûr et certain qu’il allait l’emporter. L’étalon était jeune par rapport aux autres chevaux, mais Edward savait qu’il avait bien plus de ténacité qu’eux. Si le jockey faisait son travail, il n’y avait aucune raison pour que le cheval perde la course. Pour le moment, il n’avait pas encore participé à de grandes courses, seulement à quelques courses de handicap, rien de très intéressant. L’étalon n’avait pas démérité, il avait toujours fini placé, sans plus. Edward mettait cela sur le compte du niveau. L’étalon ne s’était pas foulait parce qu’il n’avait pas trouvé de cheval à la hauteur, il s’était tout simplement endormi. Il avait refusé au jockey l’usage du baton. Hors de question de toucher à l’intégrité de son cheval. Juste avant la course, il avait prit l’homme a parti. « Vous le laissez derrière, Vous le retenez, il est capable de partir trop tôt. Dans le dernier virage, laissez-le s’exprimer, laissez-le s’envoler et il vous donnera tout. » Edward ne s’en cachait pas, il avait monté l’étalon à plusieurs reprise, mais il était trop lourd et trop grand pour permettre à l’animal de s’exprimer. Cependant pendant ses secondes lançaient à pleine vitesse, l’homme s’était sentit libre, libre comme jamais…
Avant de laisser partir l’étalon, il lui avait flatté l’encolure et arrangeait la bride. C’était partit.

Dans le brouhaha et la cohue, il arriva enfin à apercevoir son ami. Il salua l’homme avec politesse avant de lui rendre son accolade. « Elles vont toutes vouloir être photographié à ses côtés » Bien sur la photographie n’était pas encore bien répandu, mais cela commençait à émerger. D’un geste souple, il déposa entre ses mains une paire de jumelle avant de porter la sienne à ses yeux. « Regardez-le, il sait déjà qu’il va tous les avaler » Et pour cause l’étalon gris qui faisait piètre figure aux côtés des autres bien plus élancé que lui. Trotter avec fierté sur le champ de course. La queue en panache, les oreilles pointaient, il était en train de danser avec une arrogance toute particulière. « Avez-vous parié ? Je n’ai pas résisté ? Je vous promets un diner à Edenhall s’il franchit la ligne en tête » s’exclama-t-il avant de s’étirer, quelque peu stressé par l’événement. « Cela fait longtemps ? Que devenez-vous, vous êtes-vous enfin décidé à prendre une femme » La question était plutôt posée sur le ton de l’amusement. Il savait que le mariage n’était surement pas dans les plans de son ami, à part si celui venait de changer d’avis.

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MessageSujet: Re: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptyDim 19 Aoû - 15:26

Edward & Bartholomew

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De l’amitié. De l’amour. De la fraternité. Avouons-le, ce sont des choses qui ont tendances à se perdre. On ne se rencontre plus, ni ne nous parlons que par intérêt. Nous ne nous marions que rarement par amour. Et même nos frères semblent parfois vouloir notre mort, où tout du moins nous faire comprendre qu’en tout point, nous sommes indésirables au sein de leur vie. Alors n’était-ce pas exceptionnel que de voir d’une passion commune émergé une amitié réelle ?! Nous qui ne venions pas du même monde, qui n’étions pourtant pas si différent. Absolument pas antinomique, juste complémentaire… Un peu comme un autre frère.
Non que j’aurais pu renier mon ainé et mon cadet pour lui, mais je pouvais trouver en lui un peu de William, et voir se dessiner ce que j’aurais souhaité voir chez Jeremiah. Néanmoins, il n’était pas mon frère, juste mon plus fidèle ami, mon plus proche collaborateur, et ça n’était déjà pas si mal. Surtout pour un homme tel que lui. Le genre de personne qui ne se dévoile que parce qu’il se soucie des autres et de leur bien-être, mais tout simplement parce qu’il en avait envie.
Mais j’étais heureux de le voir ainsi, avec cette allure détendue, bien que je ne doutais pas qu’il ne fut pas moins stressé par la future prestation de notre animal. Il scrutait les alentours, et je ne pouvais que faire de même. Admirant la foule de ces dames et demoiselles qui se baladaient aux bras d’hommes qui ignoraient qui je pouvais être et dont, moi aussi, j’ignorais l’identité. « Et elles seront toutes aussi promptes à quémander à leurs époux, amants ou père d’acquérir un animal semblable, en usant de toute leur coquetterie et minauderies par simple caprice. ». Ajoutais-je avec un sourire crispé, je n’aimais pas vraiment ce genre de femme, et en aucun cas ce genre d’agissement. Les femmes de la ville n’étaient certainement pas toutes ainsi, mais celles que j’avais eu le déplaisir de croiser n’était pas des plus agréables.

Peu importait ces femmes que je n’avais pas le loisir de fréquenter, ou que je croisais de temps à autres lors des mondanités ou des journées telle que celle-ci. « Au risque de vous déplaire. Non, je n’ai pas parié. N’y voyez pas un manque de conscience en notre cheval, je n’aime tout simplement pas parier. Je ne suis ici que pour la beauté de la course, et surtout pour voir les exploits de notre champion. ». Et j’avais bien l’intention de voir notre poulain gagner cette course, je voulais le voir monter sur le podium avec le jockey. Cette idée, cette envie, me permettrait peut-être d’oublier quelques instants ce qui me trottait dans la tête depuis ces derniers temps.
« Mais soyez certain que je ne déclinerais pas l’invitation, je ne refuserais pour rien au monde un repas à Edenhall ! ». La phrase était dite avec humour, mais je dois avouer que j’appréciais aussi ces rares moments privilégiés… Bien que la froideur du couple qui cohabitait à Edenhall. Cela me permettait de voir à quoi menaient ces mariages sans amour, et je n’avais pas la moindre envie de partager ce genre de destin avec qui que ce soit.
Et je m’étouffais à la question de mon ami. Toussant quelques instants, juste assez pour reprendre mes esprits, tout en affichant une mine faussement contrarié. Presque un peu trop. « Une femme ?! Pensez-vous que j’ai le temps pour ça ?! ». J’en avais assez pour passer mes journées à rêvasser. A penser à elle, et j’aurais échangé tout ce que je possédais contre une seule rencontre, contre quelques secondes en sa compagnie. Sans la juger, sans la toucher, juste pour la regarder et l’entendre parler. Oui. Elle était tout ce que je souhaitais. « Ma foi, cela viendra bien un jour, mais je crains qu’une femme serait bien malheureuse en ma compagnie, je ne suis pas la personne la plus captivante qui soit. Et la vie à la ferme a tendance à faire fuir les plus jolies demoiselles. ». Oui, mais la présence de cette si charmante Miss Howard à la campagne me laissait espérer qu’elle ne soit pas de ce genre-là. En somme une femme parfaite.

Aussi parfaite que cette chère Elinor pouvait être imparfaite aux yeux d’Edward. « Et vous ?! Comment se porte votre épouse ?! Si vous ne l’avez pas fait fuir depuis notre dernière rencontre. ». Il était bien difficile de ne pas voir la froideur avec laquelle il la traitait. Et même si je ne cautionnais pas cette façon d’agir, je ne pouvais pas pour autant dicter à Edward sa façon de se comporter, je me contentais de m’amuser de sa façon de faire. Aussi peu amusante put être cette situation. « Si ce n’est pas le cas, je ne peux que la féliciter. ».


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MessageSujet: Re: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptyLun 20 Aoû - 11:28

Edward aimait la ferveur qui s’élevait des champs de courses. Il aimait entendre le galop des chevaux martelait le sol de l’hippodrome. Les chevaux permettaient de rêver. Combien de personnes modestes foulaient ce lieu pour espérer devenir riche ? Beaucoup ? The Dreamer n’avait en toute logique aucune chance. Le speaker l’avait déjà vu courir dans des courses moins importantes, l’étalon n’avait pas fait des exploits, mais l’homme était un connaisseur et peut être avait-il compris que le cheval était plus intéressant qui ne semblait le paraitre. « Et elles pleureront au moment même ou l’homme détachera leur regard d’elle pour s’intéresser au cheval » L’homme pouffa d’un rire amusé. Il connaissait ce genre de situation. Sa femme répondait à ses critères, sauf que lui ne lui offrirait jamais de cheval. Un cheval n’était pas un jouet, ce n’était pas un moyen de montrer sa richesse, ça ne l’était pas pour Edward. C’était avant tout une passion, de l’amour même. Il aimait ces animaux à cause de leur liberté. Même dressé un cheval restait libre. Ils possédaient en eux une force qui l’admirait. Une beauté naturelle qui n’appartenait qu’à eux. Non vraiment, il leur vouait un culte. D’ailleurs il avait même en tête de faire une statue de l’étalon qui placerait devant Edenhall. Mais il faisait peut être un peu trop ? Sa mère lui avait répété qu’il était mieux qu’il s’intéresse à sa femme qu’a ses chevaux. A quoi il avait répondu qu’il trouvait ses chevaux bien plus intéressants que sa femme. D’ailleurs, Edward était heureux de pouvoir passer un moment loin d’Edenhall, il trouvait son lieu de vie bien moins plaisant depuis l’arrivée de sa femme. Il pensa un temps qu’elle aurait surement été à son aise ici. A son bras elle se serait senti aimé grâce aux regards des autres, parfaitement à l’aise dans ce milieu. A l’idée l’homme grimaça, il partageait l’avis de son ami. Elles étaient si inintéressantes avec toutes leurs minauderies… Leur coquetterie semblait cacher leur manque d’âme. The Dreamer s’élança au galop, un petit canter qui semblait assez ramassé contrairement aux allures élancés de ses concurrents. Non vraiment, de première vue ils n’avaient aucune chance. Il donna une tape amicale à son ami, qu’il n’est pas parié ne le dérangeait pas. Il avait d’ailleurs une nouvelle à lui annoncé. « Lady blue est pleine, il me tarde de voir le résultat. » Lady blue s’était aussi une belle histoire. Une jument vendue complètement cassée, qu’il avait travaillée et qui avait gagné 4 fois la course réservée aux meilleures juments d’Angleterre. La belle était donc pleine de The Dreamer, il attendait patiemment le résultat. Nul doute qu’il n’arrêtait pas rater la mise bas. « Edenhall a bien besoin de nouveauté, j’avoue me sentir seul. » En effet, entouré de sa femme et de da mère, il n’y avait rien de très réjouissant.
A vrai dire, il fut assez surpris de sa réaction, cela était sans doute preuve que oui, il y avait bien une femme. Edward posa sur lui un regard inquisiteur. « Vous vous êtes vendus mon ami. Ou l’avez-vous rencontré ? Comment s’appelle-t-elle ? »
Edward fit la moue quand il parla de sa femme. « Vous voyez , elle est exactement comme ce genre de femme » dit-il en indiquant les filles des villes, complètement dans leur monde de beauté… un monde bien loin de celui d’Edward. « Je suis hélas bien peu enclin à aimer ce genre de femmes. Figurez-vous qu’elle veuille que je m’intéresse à elle, je ne lui trouve cependant aucun intérêt… Elle ne semble penser qu’a son bien-être. Je déplore le fait de ne pas pouvoir lui offrir plus, mais tout son comportement m’exaspère. Elle ne se sent bien qu’en fonction des regards de ceux qui la contemple. » Edward était incapable de faire autrement, elle l’énervait tellement. « Si seulement elle me donnait une raison pour que je puisse la voir autrement… Mais non, elle me semble si vide… Elle n’a pas eu de chance, je suis surement le seul homme qui ne comprends pas son charme. »


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MessageSujet: Re: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptyDim 2 Sep - 9:34

Edward & Bartholomew

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Il n’y a rien de plus perspicace que vos plus proches amis, ils savent lire en vous aussi clairement qu’un livre où les lettres sont écrites grossièrement. J’en suis toujours étonné, comme je l’étais du temps où mon frère ainé arrivé à deviner quand quelque chose venait me tracasser, me chagriner ou encore me faire rêvasser. Ce n’est pas tellement de la perspicacité, c’est juste une connaissance de l’autre très poussée, et quant à moi… Je ne suis pas la personne la plus douée qui soit quand il s’agit de cacher ses sentiments. Je n’ai jamais su retenir ni cacher quoi que ce soit. Mes joues s’empourprent facilement, ma colère se lit très facilement dans mes yeux et je n’ai jamais me retenir de rire… Pourtant, je ne me serais jamais considère comme un très mauvais menteur, à croire que je transpirais d’amour et que j’avais absolument l’air transit vis-à-vis de mon ami.
Cependant la chose devait rester secrète. Non pas que je doutais de mon ami, ou de sa volonté de garder ce secret qui serait le mien, mais je ne souhaitais prendre aucun risque envers la si charmante miss Howard. Alors je me contentais de soupirer, de ces longs soupirs qui ont le don d’en dire long sur votre mal-être comme sur le bonheur que vous pouvez ressentir à un instant précis, pour enchaine sur un grand sourire que j’offrais à mon ami. « S’il doit y avoir une femme dans ma vie, et si j’en viens à l’épouser dans les plus brefs délais pour des raisons peu honorables, sachez que vous serez le premier à en être averti puisque vous serrez mon témoin. ». Cela pouvait ressembler de près comme de loin à une simple boutade, mais à dire vrai, sans don de clairvoyance, personne ne pouvait savoir ce qu’il adviendrait de moi, ou de qui que ce soit d’autre.

Un coup de feu se fit entendre, et les portes des paddocks s’ouvrirent pour laisser les chevaux et leurs jockeys s’élancer dans la course. Je n’y prêtais pas vraiment d’attention, d’une part parce qu’il y avait beaucoup trop de monde autour de nous pour qu’il nous soit donner de pouvoir admirer la chose correctement, et d’autres parts parce que si j’aimais les chevaux, la course ne m’attirait pas plus que ça. Je préférais de loin écouter mon ami et ses déboires sentimentaux, ou tout du moins conjugaux, ceux-là avaient le don de me remonter le moral. Après tout, ma situation n’était pas enviable, mais la sienne l’était encore moins. Quant à celle de sa jeune épouse, n’en parlons pas.
« Je suis certain qu’elle pourrait vous surprendre. ». Laissais je entendre alors tout en portant mes jumelles à mes yeux, admirait ce qu’il pouvait rester de courses, puis les rabaissant pour les rangers dans ma poche de veston.« Mais, à force de la rabrouer et de fermer les yeux, vous vous convainquez sans l’aide de personne qu’elle ne vaut pas grand-chose comme épouse. ». Je n’aurais pas dû le juger, cela faisait partie des choses que l’on ne devait pas faire… Néanmoins, si moi, son ami, ne le faisait pas, qui viendrait lui faire la leçon au sujet du savoir vivre et de l’acceptation des autres ?! Après tout, même si la société avait le don de m’ennuyer, je n’étais pas constamment en train de la repousser comme le faisait mon très cher ami. Alors pour accompagner le geste à la parole, je lui tapotais amicalement l’épaule en souriant.
« Moi, pour le peu que je la connaisse, je ne l’ai pas trouvé aussi futile. Je pense qu’elle est tout à fait capable de vous charmer. Il vous faut juste lui donner une chance, peut-être même une occupation que vous pourriez partager afin de mieux vous connaitre. ». Mais à dire vrai, je ne la connaissais que de vu, nous n’avions pas échanger beaucoup de mots, juste les simples politesses que se devaient d’avoir une hôtesse vis-à-vis des invités quand il m’arrivait de venir rendre visite à Edward, chez lui. Pourtant cela ne changeait rien à l’impression que j’avais eu d’elle. Elle était jolie, voir même assez belle, bien élevée, et gracieuse, elle aurait assurément fait le bonheur de beaucoup d’hommes… Malheureusement, elle était tombée sur le meilleur ami qui soit mais le pire mari que l’on puisse imaginer, la violence en moins. « Tous les tors ne sont pas de son coté, comment voulez-vous qu’elle s’habitue à sa nouvelle vie si vous ne l’y encouragez pas. A l’enfermer dans sa grande demeure sans visite, sans rien d’autre que de la couture et un peu de lecture à faire, il est normale qu’elle ne s’y épanouisse pas et qu’elle vous semble aussi insipide. Faites-lui découvrir la meilleure partie de vous-même, pourquoi ne pas lui montrer un peu les délices de la campagne. ». . Voilà que je m’improvisais marieur ou tout du moins spécialiste dans les relations de couples alors que je n’y connaissais rien… Et que j’étais en plus de ça, incapable de résoudre mes propres problèmes sentimentaux.
Je soupirais une nouvelle fois tout en affichant une mine faussement attristée. « Avec tous vos problèmes, il semblerait que je n’ai pu suivre la course. Qui a gagné ?! ».




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MessageSujet: Re: Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.    Ce n'est pas tous les jours qu'on assiste à l'avènement d'un champion.  EmptyDim 2 Sep - 10:20

Edward n’aimait pas spécialement parler de lui, il avait moins de difficulté à le faire avec son ami, mais cela restait tout de même assez basique. Disons qu’il n’allait pas faire une grande introspection personnel, cela ne l’intéressait tout simplement pas vraiment. Il n’aimait tout simplement pas s’étendre sur le sujet. Surtout quand il avait la tête ailleurs et autant dire qu’aujourd’hui c’était le cas, il était bien plus passionné par son cheval que par sa femme. De plus il avait l’impression d’être assez incompris, il avait donc fini par arrêter de lutter pour espérer trouver un quelconque soutient. Il était surement un homme étrange aux coutumes non respectables. Ma foi cela n’allait pas l’empêcher de continuer à vivre. Si Edward vivait par rapport aux autres, c’était simple il ne vivrait tout simplement pas. Bartholomew ne semblait pas avoir envie de s’étendre sur le sujet, ce qu’Edward pouvait tout simplement comprendre, il n’avait donc aucun n’envie de le pousser dans ses retranchements. Ni le désir de continuer à chercher la vérité. Après tout, il avait le droit de vouloir garder cela pour lui. Edward n’allait pas non plus jouer à un jeu malsain pour obtenir une quelconque vérité que son ami ne lui donnerait finalement pas. Après tout, l’amitié se basait aussi sur un certain respect, sur beaucoup de respect même. C’était avant tout pour ça qu’Edward appréciait son ami. Pour le moment l’hippodrome était silencieux, cela montait en tension. L’homme aimait cela, il aimait cette ambiance, juste avant que les chevaux ne partent. Quand les propriétaires les observaient en espérant que le départ ne les stresse pas trop et qu’ils partent bien. Pour le moment, les jumelles sur le bout du nez, il n’a aucune inquiétude quant à l’étalon. Le gris était posé, il suivait le reste des concurrents en retrait, comme à son habitude et pour le moment rien ne semblait dire qu’il avait quelques capacités en matière de courses hippiques. Heureusement, Edward avait foi en lui, c’était surement un des seuls en fait. Il se contenta de sourire avant de poser son regard sur la course. Contrairement à son ami qui n’était pas du tout intéressé par ce genre de choses, il était bien plus intéressé par ce qui se passait sur le champ de courses que par la conversation qu’il venait d’entamer. Il avait d’ailleurs monté quelques marches pour mieux observer la scène. Jumelle sur le bout du nez, il pouvait donc apercevoir la course, ou du moins quelques fragments. Pour le moment son cheval était dans le peloton. Rien de très passionnant, mais ce n’était que le début et il savait qu’il tiendrait sans trop de problèmes la distance. Il n’avait finalement aucune envie de parler de sa femme. Il se contenta d’un « peut-être » sans grand intérêt. Il savait très bien qu’il ne pourrait la supporter tant qu’elle ne changerait pas. Pas entièrement bien sûr, mais pour le moment la poupée de la ville ne lui donnait tout simplement pas envie. « Je l’enferme même dans sa chambre pour qu’elle ne sorte pas » Rajouta t’il sur un ton assez neutre. Il n’était pas non plus un monstre. Elle était libre de sortir, libre de s’intéresser à ce qui se passait en dehors de la demeure. Edenill était bourré de gens de Londres, elle aurait pu y rencontrer des connaissances, mais elle ne semblait pas décider à sortir. Edward n’avait non plus toutes ces journées de libre. Au contraire, il était toujours pris, il avait toujours du travail, ce qui était surprenant pour un homme de sa condition. Alors oui il admettait qu’il n’était pas des plus sympathique, mais si il avait des tords elle en avait aussi. Il ne pouvait tout simplement pas partager le romantisme de son ami, ce n’était tout simplement pas en lui. « Vous aimez peut être l’amour mon ami, mais je n’ai aucune envie d’être charmer pour le moment et je crois que je possède ce droit » Disons que ça clôturer la conversation pour lui. Surtout que les chevaux entamaient la dernière ligne droit et que l’étalon venait tout simplement de mettre 6 longueurs d’avance sur ces concurrents. « Le nôtre » Sans vraiment attendre la fin de la cohue, Edward descendit les escaliers, il était temps de retrouver le cheval et le jockey histoire de récolter les informations sur la course.


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