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 La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia

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William Cavendish
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L'opinion des êtres qui me sont indifférents m'est aussi très indifférente.

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MessageSujet: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyJeu 23 Aoû - 18:07


Virginia & William

    « Vous chassez William ? » Pendant un petit instant, l’amusement de William était visible dans ses yeux. La chasse, il aimait cela, même s’il savait parfaitement que son oncle parlait d’un autre type de chasse, et non pas d’un jeu de séduction. Rapidement, le visage du jeune homme devient de nouveau impassible tandis qu’il répondait à son oncle sur un ton sérieux. « Je n’en ai encore jamais eu l‘occasion » Bien que la chasse faisait partie des passe-temps d’un gentleman, William ne s’y était encore jamais vraiment intéressé. Marcher pendant des heures à la campagne, voilà ce qui paraissait bien ennuyeux à ses yeux. Et pourtant, quand son oncle lui proposa de l’accompagner, le jeune homme ne trouva pas de façon poli pour refuser. Peu de temps après, il se trouva donc en compagnie de son oncle et d’un de leur voisins, chacun portant un fusil sur le dos. Autant dire que William se sentait tout simplement ridicule. Sans parler du fait qu’il n’était pas vraiment du genre à aimer se promener sur les chemins boueux… Comme quoi, une vie à la campagne était finalement la dernière chose qu’il lui fallait, et chaque jour, il attendait avec impatience une lettre de son oncle pour le demander de revenir à Londres. Mais cette lettre semblait pas prête à arriver au grand damne de William. Doucement, il commençait à se faire à l’idée de devoir rester ici plus longtemps qu’il ne l’avait prévu, et c’était certainement une des raisons pourquoi il avait accepté de suivre son oncle à la chasse. Après tout, maintenant qu’il était ici, au moins tenter de s’adapter à la vie de la campagne non ? Mais malgré la volonté qu’il mettait, la chasse n’était vraiment pas un passe-temps pour lui, tout simplement parce qu’à chaque fois que son pied s’enfonçait un peu trop dans la boue, il ne pouvait pas s’empêcher de jurer… Ce qui déplaisait visiblement aux deux hommes qui l’accompagnait. « N’aviez-vous pas prévu de vous rendre à Milton aujourd’hui William? » demanda son oncle tandis que le jeune homme était une fois de plus en train d’essuyer ses chaussures contre de l’herbe. Il était habitué à la boue, mais de là à s’enfoncer jusqu’au-dessus de la cheville par endroit… William jeta un regard rapide à son oncle avant d’accepter l’excuse qu’il venait de lui fournir. « En effet, je crains ne pas pouvoir vous accompagnez plus longtemps. » Avec un sourire amusé, il rajouta « De toute manière, je pense qu’il est préférable que vous continuiez sans moi, la seule chose que je semble réussir c’est de faire fuir le gibier » Vu l’amusement dans les yeux des deux hommes, William en concluait qu’il avait visé juste. Bien sûr, il n’avait aucunement prévu de se rendre en ville, mais cela n’avait finalement pas d’importance. C’était une excuse comme toute autre pour échapper à cette chasse qui finalement n’avait pas grand-chose d’agréable pour le moment.

    Par chance, le jeune homme réussit à trouver le chemin de retour, si bien qu’au bout d’une heure de marche, il voyait le village d’Histon s’étendre devant lui. Cela devait bien être la première fois de sa vie qu’il était content de voir ce petit village, content de ne pas s’être perdu dans la campagne avoisinante. Car avouons-le, il savait parfaitement se repérer en ville, mais en pleine nature, il perdait ses repères, et c’était donc assez étonnant qu’il avait trouvé son chemin aussi rapidement.
    Quelques minutes plus tard, les pieds du jeune homme foulaient la rue principale du village, et une fois de plus, William se demandait bien comment on pouvait apprécier de vivre dans un tel endroit. C’était tellement perdu, et il n’y avait pratiquement rien à faire ici. Son regard se baladait sur les maisons environnantes quand il finit par s’arrêter sur une silhouette familière. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu’il hâta ses pas pour rattraper la jeune femme. « Miss Thornton, quelle agréable surprise », dit-il en saluant la jeune femme. Les yeux bleus de William étaient posés sur la jeune femme. Elle semblait toujours si sérieuse, si grave, qu’il était bien décidé de tenter de provoquer d’autres émotions chez elle. « Ce n’est pas bien prudent pour une jeune femme telle que vous de se promener seule. »


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MessageSujet: Re: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyVen 24 Aoû - 15:44


William Knighton & Virginia Thornton

Depuis quelques jours, la vie de Virginia telle qu’elle la connaissait avait changé de manière radicale. Alors qu’elle s’était résignée à une existence terne, faite de labeur, voilà que l’homme qu’elle aimait avait fait une brusque réapparition dans sa vie. Revoir devant elle le visage de Charles Ellison avait été réellement éprouvant pour elle, d’autant plus alors qu’elle savait parfaitement qu’il lui en voulait, voire la méprisait et la détestait et cette simple idée lui était insupportable. Puis, grâce à la perspicacité de Lady Emily, ils s’étaient retrouvés seuls et avaient enfin pu se dire ce qu’ils avaient sur le coeur depuis tant de temps. Depuis ce jour, ils entretenaient une correspondance régulière, ce qui n’était pas sans risque pour la jeune femme, qui devait à tout prix dissimuler les lettres qu’elle recevait et faire parvenir celles qu’elle écrivait sans attirer le moindre soupçon sur elle. Le plus difficile était de devoir agir comme si tout était normal, alors que plus rien ne l’était. Alors qu’elle était d’ordinaire si appliquée à la tâche et si sérieuse, elle devenait distraite et avait tendance à se laisser aller à la rêverie. Parfois, elle se mettait à sourire sans raison apparente, ou semblait au contraire particulièrement soucieuse. Elle détestait le fait que les convenances, ainsi que son humble position l’empêchent de se laisser aller à exprimer ses émotions. Mais elle ne le pouvait pas, ne le devait pas. Elle savait qu’à l’instant où Lady Montgomery aurait la preuve de cette intrigue amoureuse qui existait entre elle et Charles, elle la renverrait sans préavis. En temps qu’employée, elle était tenue d’avoir une conduite exemplaire, ce qui impliquait ne pas se comporter de façon inappropriée comme elle le faisait, avec un homme dont la condition était bien supérieure. Cependant le coeur était plus fort que la raison, et c’était ce qui la poussait à profiter de sa promenade quotidienne pour se rendre au village et poster une lettre destinée à Charles.

Envoyer ces lettres était bien moins compliqué que les recevoir. Depuis qu’elle travaillait chez les Montgomery, elle avait pris l’habitude d’effectuer chaque jour une promenade d’environ une heure après avoir donné leurs leçons aux filles de la maison. Dernièrement cette tâche avait perdu beaucoup de son intérêt à ses yeux et elle avait souvent du mal à dissimuler son impatience. Heureusement, ses élèves étaient la plupart du temps coopératives et ne lui rendaient pas la tâche trop difficile, comme cela avait été le cas dans la précédente famille où elle avait effectué ces fonctions. Elle occupait une situation plutôt avantageuse, même si les choses risquaient de devenir compliquées car elle avait parfaitement compris que Lady Montgomery avait d’ores et déjà destiné Charles à l’une de ses filles.

Elle aimait emprunter divers chemins pour se rendre à Histon, mais ces derniers temps, elle choisissait le plus rapide à l’allée, afin de poster sa lettre dans les plus brefs délais. Il lui semblait qu’elle ne vivait plus que pour écrire ces lettres et en recevoir les réponses. Elle s’engagea dans la rue principale du village et sortit la lettre de sa poche au moment où elle arriva en vue de la poste. Ce fut alors qu’elle entendit une voix l’interpeler, une voix qu’elle reconnut immédiatement pour être celle de William Knighton, jeune homme affilié aux Dawkins, des amis des Montgomery. Elle dissimula immédiatement la lettre qu’elle portait derrière les plis de sa robe, trop tard malheureusement. « Mr Knighton ! Je suis ravie de vous voir. » Son expression sévère ainsi que son ton froid contredisaient ses paroles. Elle ne l’aimait pas vraiment, le considérant comme un aventurier léger et sans grand principe, et ne cherchait nullement à le cacher. Elle était encore plus fâchée qu’il la surprenne maintenant, alors qu’elle s’apprêtait à faire quelque chose de totalement inconvenant. « Vous vous trompez sur ce point, Monsieur, le village d’Histon est l’un des endroits les plus sûrs que je connaisse. Puis-je savoir ce qui vous amène ici? » En tant qu’employée, elle n’était pas supposée l’interroger sur ses activités, mais c’était une manière comme une autre de détourner l’attention de la lettre.
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William Cavendish
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MessageSujet: Re: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyLun 27 Aoû - 14:43


Virginia & William

    Pour le moment, la vie à la campagne était tout simplement ennuyeuse aux yeux de William. Pendant toute la journée, il n’y avait pas grand-chose à faire si ce n’était lire, faire des balades à cheval, ou se rendre en ville. Mais le jeune homme n’avait jamais été quelqu’un de littéraire. Pendant son éducation, on avait souvent du le forcer à lire les ouvrages jugés nécessaires, et maintenant il était bien rare de le voir un livre à la main. Ce n’était tout simplement pas une occupation pour lui. Quant aux balades à cheval… Voilà ce qui lui convenait bin mieux, mais à force, cela avait quelque chose d’ennuyeux, de rébarbatif. Et puis la ville… Comme tous ceux qui venaient du Sud de l’Angleterre, William éprouvait un certain mépris envers les villes industrielles dont la puanteur de sentait de loin, et que la fumée semblait cacher le soleil. Bien sûr, depuis son arrivée à Histon, il avait compris que tout cela n’était pas forcement vrai. Certes, l’odeur dans la ville de Milton était loin d’être agréable, mais ce n’était pas si différent des autres villes… Tant que l’on ne passait pas trop près des usines. Et puis, Milton semblait offrir bien peu de distractions pour des personnes qui étaient habituées à la capitale. Quoiqu’à l’heure qu’il était, il serait certainement dans le cabinet de son oncle à devoir étudier des textes juridiques, une occupation qu’il jugeait ennuyeux à mourir. Donc sans doute était-ce mieux de se promener dans la campagne, bien que cela soit aussi ennuyeux lorsqu’on était seul. Sans doute était-ce pour cela qu’il était content de voir un visage qu’il connaissait. Miss Thornton était certainement tout le contraire de William. Elle était toujours tellement sérieuse, tellement austère. Jamais il ne l’avait vu sourire ou rougir ou montrer une quelconque émotion. Certes, il n’avait pas encore passé beaucoup de temps en compagnie de la jeune femme. Peut-être qu’elle n’était pas toujours aussi sévère. Peut-être était-elle comme cela uniquement dans sa compagnie ? Quoique, cela l’étonnerait. En tout cas, le jeune homme semblait bien déterminé à changer cela, à tenter de l’amener à montrer un peu plus d’émotion. Une mission impossible ? Peut-être, mais c’était justement cela qui la rendait si entretenant. Il retient un sourire à la remarque de la jeune femme. Contente de le voir… Cela ne semblait pas vraiment être le cas. Cependant, il continua la conversation comme s’il n’avait rien remarqué. Ce qui l’amenait ici… Voilà ce qui était une longue histoire. « C’est une longue histoire, et votre temps est certainement trop précieux pour vous la raconter. Je me contenterais donc de dire que Mr. Dawkins et Mr. Smith ne m’inviteront certainement plus à la chasse, car malheureusement je ne suis pas doué dans cet exercice. » Un sourire amusé était dessiné sur le visage du jeune homme qui se moquait intérieurement de lui-même. Puis, il posa de nouveau son regard sur la jeune femme, avant d’ajouter avec un sourire malicieux. « A ma connaissance, il n’y a que deux raisons pour une jeune femme telle que vous de se promener seule. Soit elle désire fuir d’un endroit, soit elle souhaite rencontrer son amant. » Bien sûr, cela n’était pas totalement vrai, mais il souhaitait voir la réaction de la jeune femme à ce sujet. A vrai dire, il s’attendait à ce qu’elle soit outrée par de telles paroles, d’autant plus qu’il avait bien du mal à s’imaginer Miss Thornton avec un amant. Elle semblait bien trop droite pour cela, bien trop respectueuse des convenances. Mais c’était une manière comme toutes les autres pour lui afin de tenter de lui faire perdre sa contenance, même si cela n’était pas sûr de marcher.


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MessageSujet: Re: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyMer 29 Aoû - 16:23


William Knighton & Virginia Thornton

Virginia n’était pas le genre de jeunes femme que l’on pouvait qualifier d’amusante. Elle correspondait même au stéréotype parfait de la gouvernante : sévère, stricte, austère, distante et bien peu souriante. Elle paraissait froide et parfois même inamicale, mais on le lui pardonnait aisément car elle était de basse condition, faisait son travail sans jamais se plaindre de quoi que ce soit, et si elle était jeune, elle n’avait pas de beauté suffisante pour éclipser les filles de la maison. Cependant, sa réserve et sa faible inclination à se confier étaient deux choses qui pouvaient pousser ceux qui la côtoyaient à lui trouver un certain mystère. Or, quel est donc l’intérêt d’un mystère, si ce n’est celui d’être percé à jour? Cela n’était nullement pour plaire à la jeune femme, qui cherchait plutôt à attirer le moins possible l’attention sur elle, d’autant plus ces derniers temps, pour dissimuler le secret qu’elle gardait. Car Virginia aimait et était aimée en retour, mais se trouvait malheureusement contrainte de le cacher et de se forcer d’agir comme si tout était absolument normal. Elle détestait cette petite comédie et n’espérait qu’une chose, que celle-ci prenne bientôt fin, le jour où elle pourrait se fiancer aux yeux de tous. Elle ignorait malheureusement combien de temps cela prendrait, et combien de temps elle tiendrait ainsi. Parmi tous les individus qu’elle côtoyait, William Knighton était l’un de ceux qu’elle sentait être une menace pour son secret. Elle ne l’avait jamais trouvé le moins du monde sympathique et avait de lui une opinion pour le moins déplorable. Elle ne le voyait que comme un joueur, un coureur dont les moeurs légères avaient poussé son oncle à l’envoyer ici, ce n’était un secret pour personne. Malheureusement, en tant qu’employer des Montgomery, elle était contrainte de supporter sa présence, tout en se félicitant que personne ne l’oblige à entretenir une conversation avec cet individu. Cependant, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi, il semblait éprouver un malin plaisir à la faire réagir, un petit jeu qui ne lui plaisait absolument pas. Mais que pouvait-elle dire? Elle n’était qu’une employée et ne pouvait se permettre de faire preuve de grossièreté à l’encontre d’un ami de la famille qu’elle servait.

Il ne semblait pas avoir vu la lettre qu’elle avait précipitamment dissimulée derrière son dos, ou du moins, il n’en fit pas mention, ce qui la soulagea un peu. Néanmoins, elle devait à présent trouver un moyen de se débarrasser de lui afin de pouvoir la poster en toute tranquillité, sans attiser ses soupçons. « J’imagine que vous ne deviez pas beaucoup chasser ce type de gibier, à Londres. » Une manière de lui faire comprendre qu’elle n’était absolument pas dupe, et n’approuvait pas du tout sa conduite. Mais ce qu’il dit ensuite ne put manquer de la faire réagir. Elle aurait voulu se montrer calme et sereine, afin de lui prouver que ces paroles de la touchaient absolument pas. Au lieu de cela, elle rougit et ne put s’empêcher de s’emporter. « Comment osez-vous faire de telles insinuations? J’ignore comme les choses se passent dans votre cercle, mais sachez que certaines personnes savent encore adopter une conduite respectable! » Elle s’arrêta afin de se calmer. Seigneur, pourquoi donc s’était-elle indignée ainsi? Elle craignit de n’avoir fait qu’attiser sa curiosité et reprit sur un ton plus serein. « Pour votre gouverne, j’aime la campagne, et j’aime à m’y promener durant mon temps libre. A présent, je suppose que vous avez bien plus intéressant à faire, et je ne voudrais surtout pas vous retenir. » Elle espérait que ceci suffirait à le faire partir, mais en doutait. Il semblait extrêmement têtu et coriace, et elle sentit qu’elle n’était pas prête de s’en débarrasser.
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MessageSujet: Re: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyVen 31 Aoû - 20:21


Virginia & William

    Les mœurs victoriennes étaient strictes, et pourtant les personnes qui comme William avaient tendance à interpréter assez… disons librement les règles imposées par la société n’étaient pas si rares. Plus la personne en question était riche, plus elle pouvait se permettre des choses. Bien sûr, cela n’était vrai que pour un homme. Un comportement volage, séducteur et peu sérieux chez un homme possédant un titre de noblesse important était excusé bien plus facile que le même comportement chez un homme moins aisé. Du moins un apparence. Sans doute était-ce dû au fait que les règles de la société étaient dictées par cette couche privilégiée. Certes, William ne faisait pas partie des plus riches, ni des plus influents, et il n’avait même pas l’ambition de monter dans les rangs. La vie semblait lui sourire. Il allait hériter d’une jolie petite fortune qui allait lui permettre de vivre bien confortablement pour le reste de sa vie. Sans doute ne devrait-il pas se moquer des personnes moins fortunées que lui, puisque sans son oncle, il ne pourrait certainement pas se permettre un tel style de vie. Et pourtant, devant des personnes aussi sérieuses que Miss Thornton, aussi austère, aussi modèles en ce qui s’agissait de suivre les règles de bonne conduite, il ne pouvait s’empêcher de les provoquer un peu pour les faire sortir de leur gonds, pour qu’ils se montrent plus naturels, plus vivants. Mais chez Miss Thornton, cela semblait être particulièrement difficile. Peu de personnes avaient un tel contrôle de soi. Sans doute que ce trait de caractère aurait été admiré par beaucoup, mais pour William, s’était une sorte d’invitation à un jeu. Une sorte de challenge auquel il pouvait se mesurer. En tout cas, il était bien décidé à arriver d’une façon ou d’une à faire réagir la jeune femme, à ce qu’elle perde sa contenance même si ce n’était l’espace d’une seconde. Sans doute que ce côté de William n’était pas son côté le plus aimable, mais il n’accordait pas de pensées à cela.
    La jeune femme croyait certainement faire fuir William en lui parlant de la sorte, mais cela l’amusait quand une telle chose était dite d’une manière si sérieuse, et sans doute sur le même ton que si elle lui aurait parlé de la météo. Ses yeux brillaient d’amusement, mais il gardait une mine sérieuse, légèrement déconfite même. « Je crains que vous m’ayez percé à jour.» Moqueur ? Il l’était, et il était sûr que la jeune femme l’avait compris. Mais après tout, l’on avait nulle besoin d’être un grand observateur afin de pouvoir constater que William aimait le jeu de la séduction. L’amusement du jeune homme ne fit qu’augmenter durant leur conversation, surtout lorsqu’il remarqua qu’il avait visé en plein dans le mille. L’austère et presque froide Miss Thornton avait donc un amant… ou du moins, elle semblait réellement avoir un homme dans sa vie. Voilà bien quelque chose dont il ne se serait pas douté. S’il avait dit cela, c’était essentiellement pour la faire réagir, qu’elle soit outrée. Mais la réaction de la jeune femme dépassait de loin ce à quoi il s’était attendu. Comme quoi, parfois on découvrait une vérité là où on n’en cherchait point. Le sourire sur le visage de William changea pour devenir plus complice. « N’ayez crainte Miss Thornton, vous constaterez que je suis quelqu’un de très discret dans ces choses-là. Je ne parlerais pas de votre secret, vous avez ma parole » Il regarda la jeune gouvernante d’un œil amusé, se demandant qui pouvait bien être l’heureux élu, mais il préférait ne pas insister sur ce sujet, considérant qu’il avait déjà appris plus qu’il ne devait. William n’était pas le genre d’homme à parler de ses conquêtes, et puis, il n’était tout simplement pas en position de parler de ce sujet à la jeune femme. Il ignora l’invitation de la jeune femme à continuer son chemin et à la laisser seule, et profita du changement de sujet pour continuer la discussion. « Je me demandais si vous pouviez m’éclairer sur une chose Miss Thornton. Qu’ont donc les gens d’Histon à tant apprécier la campagne au point d’en faire l’éloge à presque chaque discussion ? Je vis également ici, et pourtant, tout ce que je vois c’est du brun en bas, et du bleu en haut. Comment être émerveillé d’une telle chose ? »


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MessageSujet: Re: La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia   La patience est le courage de la vertu, n'est-ce pas ? PV Virginia EmptyMar 25 Sep - 17:28


William Knighton & Virginia Thornton

Virginia avait du mal à pardonner les comportements légers et volages, même chez un homme qui avait pour lui la fortune et le rang. Elle ne voyait pas pour quelles raisons on devrait leur pardonner plus facilement. Pourtant, c’était le cas au sein de la société et c’était une chose profondément injuste à ses yeux. Néanmoins, si elle ne pouvait à elle seule changer le système, elle n’était aucunement obligée d’être aimable avec cet homme, du moins, pas plus que leurs différences sociales l’exigeaient. Elle ne travaillait pas pour lui et se moquait éperdument de ce qu’il pouvait penser d’elle. Du moins, jusqu’à ce jour où il la rencontrait alors qu’elle était dans une position bien inconfortable. La voilà qui cachait derrière son dos une lettre destinée à l’homme qu’elle aimait, qui de plus était le cousin d’Emily et qu’elle était supposée poster. Le rencontrer, lui, était pire que tout car elle doutait fortement de sa discrétion. Elle n’aurait pas été surprise qu’il se serve de cette information à son encontre. Peut-être était-elle injuste, mais elle avait une si piètre opinion de lui qu’elle n’éprouvait aucun scrupule à le juger. Elle détestait sa manière d’agir, comme si le monde entier n’était qu’un vaste terrain de jeu au sein duquel il pouvait s’amuser, à sa guise, sans se soucier des conséquences. En tant qu’employée, elle avait pu entendre bon nombre de commérages répandus par les domestiques, et même si elle n’y croyait pas forcément, elle se doutait qu’il devait y avoir du vrai dans ce qui se disait. Après tout, son oncle ne l’aurait certainement pas envoyé jusqu’ici sans une bonne raison. Quoi qu’il en soit, elle détestait la manière qu’il avait de la provoquer à la moindre occasion. Etre l’objet de son amusement ne lui plaisait pas, même si elle savait qu’elle n’avait pas vraiment le choix: elle ne pouvait s’opposer à lui, au risque de s’attirer les foudres des Montgomery, ce qu’elle ne voulait absolument pas.

La situation était pour le moins délicate et elle ne savait absolument pas comment s’en sortir. Au moins, il avait compris qu’elle voyait clair en lui, mais elle craignait que ce soit réciproque. Elle sentait que sa réaction avait été trop vive. Il était peut-être détestables, mais il n’avait pas l’air stupide et elle vit à son regard surpris que ses paroles n’étaient pas passées inaperçues. Elle regretta immédiatement de ne pas avoir su davantage se contrôler. Evidemment, il sauta sur l’occasion pour l’agacer une fois de plus. Cette fois-ci, elle ne fit pas la même erreur et retrouva toute sa froideur habituelle. « Il n’y a aucun secret Mr Knighton. Je crains que vous n’ayez un peu trop d’imagination. » Elle espérait que cela suffirait à le convaincre, même si elle n’y croyait pas vraiment. Désespéré comme il l’était par l’ennui de la campagne, il trouverait probablement dans cette histoire un véritable sujet de distraction, ce qui ne lui plaisait guère. Il avait l’air également plutôt obstiné, puisqu’il ne répondit pas comme elle l’aurait voulu à sa proposition de repartir. Malheureusement, elle allait devoir supporter sa présence encore un petit moment. Elle espérait simplement qu’il repartirait avant que le bureau de poste ne ferme. En attendant, elle devait répondre à ses questions. « La campagne n’est pas uniquement de la verdure, mais un état d’esprit. Si vous y prêtez davantage attention, vous pourrez voir que les petites communautés sont souvent plus solidaires que dans les grandes villes. Mais j’imagine qu’un citadin de la haute société comme vous ne doit voir guère d’intérêt dans ces choses-là. » Cette petite pique était destinée à lui faire comprendre tout le bien qu’elle pensait de lui. Elle ne pouvait s’empêcher de se montrer impatiente face à la perspective de devoir attendre de poster sa lettre. Elle craignait d’attirer son attention, mais ne pouvait s’en empêcher. « Quand pensez-vous repartir à Londres, Mr Knighton? »

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