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| Sujet: Virginia ♣ I'm not a lady. Not anymore. Sam 11 Aoû - 22:05 | |
| Virginia Thornton Vingt-quatre ans ✾ I've seen hell ✾ Gouvernante Nom: Thornton Prénom(s): Virginia Date et lieu de Naissance : Née le 4 mai 1826, à Aldbury dans le Hertfordshire. Situation : Elle fut un temps fiancée, mais elle est aujourd'hui célibataire. Métier : Gouvernante. Passe-Temps : La lecture, le pianoforte, les promenades solitaires. Groupe : I've seen hell. Caractère: Virginia se caractérise par sa froideur et son austérité. Il est rare de la voir sourire et impossible de connaître ses pensées. Intelligente et peu loquace, elle répond toujours de manière très directe aux questions, mais sans jamais trop en dévoiler sur elle-même. Elle est très attachée aux convenances et si elle est pauvre, elle est toujours impeccablement habillée et coiffée. Cependant, il ne s'agit là que d'une façade, car elle est capable d'une grande générosité et d'un attachement profond que l'on découvre lorsque l'on apprend à la connaître. Capable d'être une amoureuse passionnée, elle est demeurée fidèle à son premier amour, qui n'a jamais réellement quitté ses pensées, bien qu'elle soit devenue plus forte et indépendante au fil des années. Si votre personnage était un personnage de roman du 19ème, lequel serait-il? Elle serait sans aucun doute Jane Eyre. Avatar: Abbie Cornish ✾ ✾ ✾ ✾ ✾ The man is a giddy thing Lettre de Mrs Laura Thornton à Mrs Margaret Nash Aldbury, Hertfordshire, 3 janvier 1834Ma chère amie, Je ne saurais comment vous remercier de votre sollicitude ainsi que de votre précieux soutien dans la terrible épreuve que nous venons de traverser. Fort heureusement, il semble qu’un dénouement heureux se profile à l’horizon : en effet, d’après le médecin, la vie de notre petite Virginia n’est plus en danger, et sa tête n’a pas été atteinte par cette terrible chute de cheval. Cependant, sa jambe droite en a subi les conséquences, et si l’on peut espérer qu’elle recouvre une grande partie de sa mobilité, il est fort probable qu’elle boite légèrement durant le reste de sa vie. Il est vrai que cela est bien malheureux, mais comparé à ce que nous craignions il y a quelques heures à peine, c’est inespéré. Comptez sur moi pour vous tenir informée de la situation.
Votre amie affectionnée, Laura Thornton.Lettre de Mrs Laura Thornton à Mrs Margaret Nash Bath, 14 juin 1834Chère Margaret, J’espère vous vous portez bien, et surtout que votre mère se rétablit rapidement. Comme vous le recommandiez, nous avons décidé de séjourner quelques temps à Bath afin de soigner les douleurs de Mr Thornton. Vos conseils étaient fort avisés puisque mon époux se porte bien mieux grâce à l’air marin, et je vous en remercie. Nous y avons également retrouvé nos chers amis les Treverton. Comme vous le savez, nous sommes intimes depuis longtemps et dès la naissance de Virginia nous caressions tous l’espoir de la voir un jour épouser leur petit Charles, qui est un charmant garçon. Malheureusement, jusqu’à présent, ces deux enfants ne semblaient guère s’entendre et passaient leur temps à se chicaner dès la minute où ils se voyaient. Cependant, depuis deux semaines, il semblerait que les choses aient bien changées depuis l’accident de notre fille, car ils passent le plus clair de leur temps ensemble, si bien qu’il devient difficile de les séparer. Charles ne cesse de prendre soin d’elle d’une manière absolument charmante. Certes, ils sont encore bien trop jeunes pour songer aux noces, mais si la situation continue d’évoluer dans ce sens, il y a fort à parier que dans quelques années nous célébrerons un mariage qui comblera chacun de bonheur. J’espère avoir bientôt de vos nouvelles, ma chère amie, et comptez sur moi pour vous raconter en détails la suite des événements.
Votre amie dévouée, Laura Thornton.Lettre de Mr George W. Abbott à Mr Frederick Thornton Londres, 28 septembre 1840Cher Mr Thornton, J’ai le malheur de vous annoncer le décès de votre frère, Mr Henry Thornton, ainsi que de sa femme, Mrs Laura Thornton, née Marshall. Etant donné qu’ils n’avaient qu’une fille, vous êtes après elle leur plus proche parent et hériterez ainsi de tous les biens qu’ils possédaient. Cependant, cette enfant, Miss Virginia Thornton, n’étant âgée que de quatorze ans, vous êtes la seule famille qu’il lui reste, et par conséquent son tuteur selon la loi. Le testament stipule également qu’elle héritera d’une somme de trois mille livres, qu’elle touchera lors de son mariage, ou à l’âge de sa majorité si elle demeure célibataire. Afin de vous faire part de toutes les dispositions testamentaires, ainsi que de vos droits à la succession, je vous propose de venir à mon cabinet, à Londres, à la date du 23 mars à dix heures précises, si cela vous convient.
Avec mes plus sincères condoléances, George W. Abbott, Notaire. Lettre de Mr Robert Ellison à Mr Frederick Thornton Aldbury, 11 juillet 1843Mr Thornton, Durant près de trois ans, nous avons, ma famille et moi-même, dû endurer votre manquement aux convenances, votre grossièreté, ainsi que vos paroles et manière parfois choquantes, indignes d’un gentleman. Si nous l’avons fait, c’était uniquement par respect envers nos défunts amis et envers leur fille, une pauvre enfant que vous traitez de la manière la plus indigne qui soit. Cependant, votre inqualifiable comportement d’hier soir ne saurait être excusé. Vous nous avez insultés de toutes les manières possibles, Monsieur, et pour cette raison, je me vois contraint de rompre l’engagement qui liait depuis de nombreuses années notre fils Charles à votre nièce Virginia. Bien que je sois conscient de l’attachement qui les lie, il serait déshonorant de voir notre famille liée à un homme tel que vous. Je vous annonce qu’à compter de ce jour, toutes relations entre nous cesserons définitivement. Je conclus cette lettre par un dernier conseil, celui de traiter votre pupille avec davantage de bonté, comme ses parents l’auraient souhaités.
Robert Ellison.Lettre de Mr Charles Ellison à Miss Virginia Thornton Aldbury, 13 juillet 1843Ma chère, ma tendre Virginia, Je n’ignore rien de la rupture qui a eu lieu entre nos deux familles, mais sachez que l’attitude de votre oncle, ainsi que la décision de mes parents n’ont en rien altérés les sentiments que j’éprouve pour vous : je vous aime et vous aimerai tant que je vivrai, et la seule pensée de devoir être séparé de vous m’est insupportable, d’autant plus lorsque je songe à l’endroit où je vous laisse. Car bien que vous m’ayez assuré que votre tuteur était bon pour vous, j’ai vu la terreur dans vos yeux et je sais parfaitement que ces marques sur vos poignets n’étaient pas les traces d’une simple chute. Imaginer ce que cet ignoble personnage vous fait subir me rend fou et je ne connaitrai le repos que lorsque je saurai avec certitude que vous êtes en sécurité. Aujourd’hui plus que jamais, je veux être votre ami, votre confident, votre amant et votre mari. Peu importe l’opinion de nos familles, un seul mot de vous et je viendrai vous chercher, afin que nous puissions nous enfuir ensemble.
J’attendrai votre réponse avec la plus grande impatience, Votre dévoué Charles.Lettre de Miss Virginia Thornton à Mr Charles Ellison Aldbury, 15 juillet 1843 Cher Monsieur, C’est avec la plus grande surprise que j’ai lu le contenu de votre billet. Quels qu’aient pu être les sentiments que nous avons un jour éprouvés l’un pour l’autre, nous ne pouvons sérieusement envisager de nous déshonorer en allant à l’encontre de la volonté de nos familles, qui ne veulent après tout que notre bien. Sachez de plus que cela me serait impossible, car je suis à présent fiancée à un ami de mon tuteur, un gentleman de Londres. Je vous pardonne cependant, pour cela ainsi que pour les suggestions indignes que vous faites au sujet de mon oncle : soyez assuré que cet homme est parfaitement bon pour moi et que je suis tout-à-fait heureuse. Je vous saurais gré de ne plus m’importuner désormais, sans quoi je me verrai dans l’obligation de rapporter votre insultante proposition à votre famille. Je quitte le Devonshire pour la capitale la semaine prochaine, il est donc probable que nous ne nous reverrons plus. Je vous souhaite néanmoins beaucoup de bonheur pour l’avenir.
Avec mes meilleurs sentiments, Virginia ThorntonLettre de Miss Virginia Thornton à Miss Edith Fairlie Aldbury, 16 juillet 1843Ma chère Edith,
La Bible nous enseigne que nous devons pardonner à nos ennemis leurs fautes. Malheureusement, je crois que j’en suis incapable. Je le hais, je le hais tant ! Parfois, cette haine prend une telle ampleur que je me fais moi-même peur. Oh, Edith, vous n’imaginez pas ce que cet homme m’a contrainte à faire ! Il y a de cela deux jours, j’ai reçu une lettre de Charles, me proposant de m’enfuir avec lui. J’avais pris grand soin de la dissimuler, mais je ne sais comment, mon oncle l’a trouvée. Il est entré dans une telle rage que j’aie eu peur qu’il ne me tue pour de bon. Pourtant, il a fini par se calmer et m’a forcée à écrire cet épouvantable billet, dont je vous envoie ci-jointe la copie. J’ai résisté tant que j’ai pu, mais il m’a menacée de me marier effectivement de force à l’un de ses ignobles amis, puis de s’en prendre à Charles si je n’obéissais pas. Je me suis donc exécutée, devant retenir mes larmes sachant que de telles démonstrations le mettraient en colère. J’avais alors l’espoir que l’homme que j’aime refuserait de me croire, et que j’aurais la possibilité de le détromper bien assez tôt. Malheureusement, j’ai reçu ce matin un billet de sa main, où il m’exprime ses meilleurs souhaits pour l’avenir, d’un ton froid que je ne lui connaissais pas. Aldbury est une petite ville et il suffit que la rumeur ait circulé pour qu’à présent il soit impossible de la démentir. Savoir que j’ai perdu son estime me brise d’autant plus le coeur, et je crains que bientôt il n’en reste que quelques lambeaux. Bientôt, je serai séparée de Charles à tout jamais, ainsi que du Hertfordshire que j’aime tant ! Ma seule consolation est que vous serez également à Londres et j’espère que nos familles nous permettrons de nous rencontrer.
Avec toute mon amitié, Virginia.Lettre de Miss Virginia Thornton à Mrs Edith Bates Londres, 4 août 1846 Ma chère amie, Pardonnez-moi, je vous en prie, car je m’apprête à assombrir votre séjour à Bath avec de bien tristes nouvelles. Je me permets tout d’abord de vous annoncer la mort de mon oncle, qui a succombé à la syphilis. Je suppose qu’avec la vie dissolue qu’il menait, c’était très exactement le châtiment qui l’attendait. Je devrais sans doute le plaindre, mais j’en suis incapable, pardonnez mon intransigeance. Les années qui viennent de s’écouler m’ont laissées aussi vide et fatiguée que si j’avais vécu plusieurs siècles. Lorsque je pense à l’enfant que j’étais autrefois, gaie et insouciante, j’ai le sentiment qu’il s’agissait d’une toute autre personne. Cette innocence s’est envolée, et mon coeur n’est plus qu’un gouffre. J’aurais souhaité pouvoir attendre votre retour pour vous annoncer cette triste nouvelle, mais ma situation est telle que je ne puis faire autrement : comme je m’en doutais déjà, mon oncle a dilapidé au fil des années la fortune de mes parents, ainsi que l’argent qui devait me revenir. Ce que j’ignorais, c’est qu’il avait contracté d’importantes dettes que je dois aujourd’hui rembourser, et pour cela, il me faut travailler. J’ai heureusement trouvé une place de gouvernante à Milton, dans le nord. Je ne regretterai aucunement Londres, mais je suis bien malheureuse de vous quitter, vous qui durant ces années avez été la plus précieuse et la plus dévouée des amies. Je connais parfaitement les sentiments que vous inspirait mon oncle, ainsi que la répugnance que vous aviez à dissimuler nos rencontres à votre mari, et je ne vous en suis que d’autant plus reconnaissante. J’aurais tant aimé vous exprimer ces sentiments de vive voix, mais malheureusement lorsque vous reviendrez à Londres, je serai déjà partie. Je vous enverrai néanmoins mon adresse dès mon arrivée à Milton et j’ose espérer que nous continuerons à nous écrire, car je vous aime autant que si vous étiez ma soeur et que deviendrais-je sans vos précieux conseils?
Je vous souhaite tout le bonheur possible, à vous, ainsi qu’à votre époux et à votre petit John. Avec toute mon affection, Votre amie Virginia. ✾ ✾ ✾ ✾ ✾ Derrière l'écran Je suis étudiante et absolument fan de Jane Austen, Elizabeth Gaskell, et tant d'autres auteurs du XIXe anglais. En voyant le forum j'ai littéralement sauté dessus, d'autant plus qu'il est vraiment magnifique Juste une chose, serait-il possible de changer le prénom de mon pseudo pour Virginia? Je me suis souvenu trop tard que le pseudo que j'avais choisi était celui d'un personnage de roman... xD
Dernière édition par Virginia Thornton le Dim 12 Aoû - 13:06, édité 4 fois |
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